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Algalon

Algalon
Sam 23 Déc - 20:48

Elle avait marché durant des semaines, et des semaines, seule, depuis le port de Menethil. La voilà depuis quelques heures dans ce qui est nommé, les Contreforts de Hautebrande après avoir traversé la herse du gigantesque mur de Thoradin séparant la région des Hautes-Terres d'Arathi de ces contreforts, construit il y a longtemps par un seigneur de guerre humain du même nom pour défendre son territoire lors des guerres trolles, comme elle l'avait lue dans ses livres d'histoire à la bibliothèque de la tour des mages à Hurlevent. Cette merveille d'architecture antique humaine l'avait émerveillée  et émoustillée depuis qu'elle l'eu aperçue à l'horizon.

Elle avait reçu une lettre de son maître avant de partir de son foyer, la mage souffla du nez et la ressorti de sa poche, la relisant encore une fois.-

"Ma chère apprentie, aujourd'hui est un jour heureux. La grande cité des mages de Dalaran reprend pied sur nos terres en Azeroth après son anéantissement lors de cette funeste Troisième Guerre. A nouveau, ses tours pourpres s'élèvent dans le ciel, presque aussi hautes que les pics d'Alterac. A nouveau, ses rues palpitent de magie, les rues se balayent toutes seules, et le bouclier magique que le Kirin Tor avait levé autour de la ville s'estompe. Ma chère apprentie, afin de te compléter, rejoins moi là bas. Je t'y attendrais."

Elle ferma les yeux, serrant les dents, frottant ses doigts à travers le papier. Le parchemin s'embrasa d'un coup et tomba en cendres emportées par le vent, qui lui semblait définitivement bien trop froid pour cette fin d'été dans cette région.
Le crépuscule recouvrait désormais le ciel de son voile obscur, il fallait trouver un toit pour la nuit, en faisant attention à ne pas tomber sur des réprouvés si elle ne veut pas finir dévorée par ces monstres, leurs bâtiments sont trompeurs, on pourrait penser que ce sont des bâtiments humains.
Elle tira sur les rênes de son cheval et s'engagea sur la voie pavée cabossée par son abandon au fil des années.

Après une heure, la fatigue lui montait vraiment à la tête, elle s’avachit le long du dos de son étalon, soupirante. En relevant le regard, elle vit une route de terre monter dans les hauteurs des chaînes de montagnes entourant les contreforts. Elle se releva, soulagée, frappant d'un coup sur le flanc de son cheval pour que celui-ci accélère et s'engage sur la route.
Elle zigzagua pendant un temps sur la route, traversant à le fois des grandes pentes, mais aussi de minces crêtes, bordant les petites gorges. Les pierres roulaient dangereusement à chaque foulée de sabot, provoquant une grande montée de stress à chaque fois.

A la fin de cette route presque infernale, elle descendit lentement de son cheval, pour faire une pause, dégrafant quelques attaches de la selle de son cheval. Elle sortait de son sac une vieille casserole en fer, puis ferma les yeux, concentrant toute son énergie qui parcourait son échine et fit frisonner tout son être. Une petite gerbe d'eau sorti de sa paume et vint se loger dans la casserole. Elle le posa fermement au pied du cheval, qui baissa le museau pour en boire son contenu.
La mage s'assit dans l'herbe séchée, la terre semblait morte à certains endroits par ici, elle était grise et aucune végétation n'y poussait, même le cheval refusait d'y marcher.
Elle haussa un sourcil, puis s'allongea par terre, les mains derrière la tête, s'assoupissant un moment.

...

Elle se réveilla en sursaut quand elle entendit les cliquetis de deux armures s'approcher d'elle, accompagné de voix humaines. Elle se releva sur ses bras, assise sur le sol. Deux gardes a l'armure de couleur argentée et sombres surgirent du haut de la route, descendant, armés de leurs épées et de leurs boucliers.
La jeune rousse à la peau colorée ne bougea pas, elle se contenta de les fixer, les yeux grands ouverts.
Abnar Richelieu

Abnar Richelieu
Dim 24 Déc - 11:07
En ce jour venteux, Abnar était occupé à entraîner de nouveaux prêtres, le cours d’aujourd’hui portait sur les soins magiques. La partie du cours était pour l’instant théorique et tous les disciples écoutaient sagement, tous assis en demi-cercle autour du professeur près de l’autel.

Plus loin près de la porte principale, Etwin, observait son leader spirituel d’un regard peu attentif car il regardait deux gardes en armure s’entraîner ensemble, ils se donnaient des coups violents, chacun cherchait à percer la garde de l’autre, les lances s’entrechoquaient à une allure rapide, tout était d’une précision d’orfèvre et aucun ne devait relâcher son effort sous peine de se faire surprendre par son collègue.

Etwin se reconcentra sur le cours donné par Abnar et sans s’en rendre compte, murmura mot pour mot ce que disait Abnar avec concentration. Les souvenirs remontaient, c’est lui il y a quelques années qui était assis en demi-cercle, à écouter sans sourciller l’enseignement d’une religion, de la religion, la Lumière.

Puis d’un coup, un cri le releva de sa torpeur, c’était un prêtre qui revenait d’une prière sur une autre montagne, il cria quelque chose, le vent emporta les paroles avant qu’elles n’atteignent Etwin mais son attention était porté sur lui désormais. Le cri attira l’attention des deux gardes qui s’entraînaient. L’un deux d’ailleurs ne s’interrompit pas tout de suite et mit à genoux son compagnon qui avait arrêté le duel. Hawke désormais à terre et désarçonné, invectiva son compagnon mais le prêtre arriva et il se tut pour l’écouter. Etwin se rapprocha des deux gardes et ils écoutèrent le vieux prêtre qui d’une voix éreintée par l’effort de revenir à l’abbaye mais calme, indiqua qu’il avait aperçu quelqu’un avec un cheval en contrebas du chemin menant à leur sanctuaire.

Le jeune second d’Abnar décida d’aller de rentrer dans l’abbaye pour donner à boire et à manger au prêtre ainsi que demander au maître des lieux ce qu’il fallait faire, ils se hâtèrent avant que des bourrasques de vent plus fortes n’arrivent jusqu’à eux.

Abnar venait de terminer son cours et finissait tout juste de remercier ses disciples pour le cours d’aujourd’hui qu’il vu Hawke, Etwin, Wellan et Santo arriver jusqu’à lui. Il écouta d’une oreille attentive et décida d’envoyer les deux gardes, Hawke et Wellan avec un sac de nourriture et une gourde d’eau voir la mystérieuse personne en contrebas du chemin. Il décida de rester à l’abbaye pour parler avec Etwin, il fallait qu’ils parlent, le jeune humain sembla fort étonné mais retenu un soupir.
Algalon

Algalon
Mer 3 Jan - 18:37
La mage cligna des yeux. Était-ce encore le syndicat ?
Elle regarda tout autour d'elle. Aucun endroit où se cacher, elle était déjà en bord de falaise.
En se relevant, elle fit rouler quelques cailloux sur le sol, frottant la poussière sur sa robe. Les deux gardes l'avaient aperçus et trottinaient lentement dans la pente, un sac de nourriture et une gourde d'eau respectivement à l'épaule, et à la ceinture.
Lillowen leva doucement les deux bras en l'air, puis les rebaissa lourdement le long de son corps, quand elle aperçu le symbole sur leurs couleurs, le soleil argenté à huit pointes sur fond noir.

Dans le calme de l'abbaye (Abnar et Lillowen) OQ_sGkE4QyW-u2bFmoydFA

Quand les deux gardes s'arrêtèrent à son niveau, Hawke, un des gardes, lui jeta le sac de nourriture à ses pieds qu'elle suivit du regard. Elle les remercia d'un signe de la tête, tandis qu'elle s'agenouilla pour le fouiller. Lillowen plongea sa main à l'intérieur et en sorti du pain frais, qu'elle croqua à pleine dent.
"C'est bien meilleur que la nourriture invoquée..." se dit-elle !

Hawke fit deux pas en arrière, tournant son regard vers son compère. Le second garde, Wellan, acquiesça et détacha la garde de sa ceinture, dévissant lentement le bouchon.
D'un pas lourd de par son armure, il s'avança, et s'agenouilla devant la mage, qui finissait son pain. Il lui tendit la gourde, elle approcha la main, hésitante, avant de la prendre, et de boire à son bouchon.

-"Alors ma chère, que cherches-tu ici ?" lui dit-il fermement.

Elle reprit lentement une gorgée, s'essuya l'eau coulant lentement le long de sa joue puis répondit.

-"Je cherche un toit pour la nuit, ainsi qu'un endroit où faire une escale. Je suis terriblement épuisée."
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